My hands are full

23 janvier 2007

« Dis Maman, et ton blog alors ? »
« Ben, tu sais ma chérie, je suis comme qui dirait un peu débordée, mais promis, je m’y remet… »
La version glamour, c’est ça :

La réalité, c’est un papa et une maman avec des boulots assez prenants (doux euphémisme), 2h/jour de commuting, deux petits garçons adorables qui se scotchent à leurs parents dès qu’ils passent le seuil de la porte et refusent de se décoller (normal), une grande-fille-encore-petite-au-fond qui a besoin d’un œil attentif pour ses devoirs et d’une oreille attentive pour ses petites histoires (normal aussi), les voyages à l’étranger de papa, la piscine, les louvettes, les cours de français du CNED de Constance, les bisous, les câlins, les livres à lire…

Plus (surtout pour maman), un frigo vide à remplir, des estomacs vides à satisfaire (avec de la vraie nourriture, et pas de la junk food please), un panier de linge sale qui déborde, une pile de papiers (genre administratifs, factures etc.) qui se sent mal, des rendez-vous chez le médecin en retard, des rendez-vous avec les maîtresses à organiser, des cadeaux pour les annivs des petits copains à acheter, des invitations à rendre, des vœux à envoyer (et oui, toujours pas fait), un amoureux à bichonner...

Plus l’envie (irréaliste) d’avoir une jolie maison, des enfants bien habillés (ben oui, on est français, on a une réputation à soutenir ici), une attirance difficilement répressible pour la déco, le design, les jolies choses, l’envie de faire quelque chose de ses 10 doigts, de ressembler à quelque chose pour se sentir bien dans ses pompes, un peu de sport (pour entretenir la carcasse -on n’est plus tout jeune- et bénéficier du shot de seratonine/ou adrénaline qui aide à gérer le reste), une vie sociale intense pour ne pas être de "lonesome expats chez les cow-boys" (=diners chez les copains, soirées ou on danse -mais oui ma bonne dame, même a notre âge-, cinés etc.)

Bref, donnez nous vos tuyaux, parce que moi, avec des journées de seulement 24 heures, JE COURS, JE COURS, sans jamais rien rattraper d’ailleurs, et en espérant ne pas trop passer à coté de l’essentiel...